Les paroles de 142 chansons :: Brel Jacques
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КАТЕГОРИИ КНИГПОСЛЕДНИЕ ОТЗЫВЫ О КНИГАХМихаил (19.04.2017 - 06:11:11) Антихрист666 (18.04.2017 - 21:05:58) Ладно, теперь поспешили вы... (18.04.2017 - 20:50:34) Роман (18.04.2017 - 18:12:26) АНДРЕЙ (18.04.2017 - 16:42:55) СЛУЧАЙНОЕ ПРОИЗВЕДЕНИЕНе надо слов. Ты всё поймёшь сама, 30.06.10 - 05:37 Хотите чтобы ваше произведение или ваш любимый стишок появились здесь? добавьте его! |
Musique: Jacques Brel, Gérard Jouannest 1977
note: de la comédie musicale "Vilebrequin" Mourir en rougissant Suivant la guerre qu'il fait Du fait des Allemands A cause des Anglais Mourir baiseur intègre Entre les seins d'une grosse Contre les os d'une maigre Dans un cul de basse-fosse Mourir de frissonner Mourir de se dissoudre De se racrapoter Mourir de se découdre Ou terminer sa course La nuit de ses cent ans Vieillard tonitruant Soulevé pas quelques femmes Cloué à la Grande Ourse Cracher sa dernière dent En chantant "Amsterdam" Mourir, cela n'est rien Mourir, la belle affaire! Mais vieillir… Oh! vieillir Mourir, mourir de rire C'est possiblement vrai D'ailleurs la preuve en est Qu'ils n'osent plus trop rire Mourir de faire le pitre Pour dérider l' désert Mourir face au cancer Par arrêt de l'arbitre Mourir sous le manteau Tellement anonyme Tellement incognito Que meurt un synonyme Ou terminer sa course La nuit de ses cent ans Vieillard tonitruant Soulevé par quelques femmes Cloué à la Grande Ourse Cracher sa dernière dent En chantant "Amsterdam" Mourir, cela n'est rien Mourir, la belle affaire! Mais vieillir… Oh! vieillir Mourir couvert d'honneur Et ruisselant d'argent Asphyxié sous les fleurs Mourir en monument Mourir au bout d'une blonde Là où rien ne se passe Où le temps nous dépasse Où le lit tombe en tombe Mourir insignifiant Au fond d'une tisane Entre un médicament Et un fruit qui se fane Ou terminer sa course La nuit de ses mille ans Vieillard tonitruant Soulevé par quelques femmes Cloué à la Grande Ourse Cracher sa dernière dent En chantant "Amsterdam" Mourir, cela n'est rien Mourir, la belle affaire! Mais vieillir… Oh! vieillir Vivre debout Paroles et Musique: Jacques Brel 1961 Voilà que l'on se cache Quand se lève le vent De peur qu'il ne nous pousse Vers des combats trop rudes Voilà que l'on se cache Dans chaque amour naissant Qui nous dit après l'autre Je suis la certitude Voilà que l'on se cache Que notre ombre un instant Pour mieux fuir l'inquiétude Soit l'ombre d'un enfant L'ombre des habitudes Qu'on a plantées en nous Quand nous avions vingt ans Serait-il impossible de vivre debout Voilà qu'on s'agenouille D'être à moitié tombé Sous l'incroyable poids De nos croix illusoires Voilà qu'on s'agenouille Et déjà retombé Pour avoir été grand L'espace d'un miroir Voilà qu'on s'agenouille Alors que notre espoir Se réduit à prier Alors qu'il est trop tard Qu'on ne peut plus gagner A tous ces rendez-vous Que nous avons manqués Serait-il impossible de vivre debout Voilà que l'on se couche Pour la moindre amourette Pour la moindre fleurette A qui l'on dit toujours Voilà que l'on se couche Pour mieux perdre la tête Pour mieux brûler l'ennui A des reflets d'amour Voilà que l'on se couche De l'envie qui s'arrête De prolonger le jour Pour mieux faire notre cour A la mort qui s'apprête Pour être jusqu'au bout Notre propre défaite Serait-il impossible de vivre debout Voici Paroles: Jacques Brel. Musique: Jacques Brel, François Rauber 1958 Voici Qu'un ciel penche ses nuages Sur ces chemins d'Italie Pour amoureux sans bagages Voici Des coteaux en ribambelles Pour enrubanner nos vies De vins clairs de fleurs nouvelles Voici Des cloches sonnant la fête Des fêtes pour que l'on rie Des rires que rien n'arrête Voici Des amours en robe blanche Moitié fleur et moitié fruit Que nous jalousent les anges Voici Des échos qui font la chaîne Pur porter à l'infini Nos "toujours" et nos "je t'aime" Voici Des promesse de Saint-Jean De Saint-Jean qui durent la vie Des vies qu'épargne le temps Voici Certains sourires de nos pères Que l'on recherche la nuit Pour mieux calmer sa colère Voici Qu'au carrefour des amitiés La douleur s'évanouit Broyée par nos mains serrées Voici Qu'en nos faubourgs délavés Des prêtres en litanies Sont devenus ouvriers Voici Des mains ridées de courage Qui caressent l'établi D'où jaillit la belle ouvrage Voici Ces fleurs poussant en pagaille Entre nous et l'ennemi Pour empêcher la bataille Voici Voir Paroles et Musique: Jacques Brel 1958 autres interprètes: Isabelle Aubret (1975) Voir la rivière gelée Vouloir être un printemps Voir la terre brûlée Et semer en chantant Voir que l'on a vingt ans Vouloir les consumer Voir passer un croquant Et tenter de l'aimer Voir une barricade Et la vouloir défendre Voir périr l'embuscade Et puis ne pas se rendre Voir le gris des faubourgs Vouloir être Renoir Voir l'ennemi de toujours Et fermer sa mémoire Voir que l'on va vieillir Et vouloir commencer Voir un amour fleurir Et s'y vouloir brûler Voir la peur inutile La laisser aux crapauds Voir que l'on est fragile Et chanter à nouveau Voilà ce que je vois Voilà ce que je veux Depuis que je te vois Depuis que je te veux Voir un ami pleurer Paroles et Musique: F. Rauber, Jacques Brel 1977 autres interprètes: Juliette Greco (1977), Pierre Bachelet (2003) note: de la comédie musicale "Vilebrequin" Bien sûr, il y a les guerres d'Irlande Et les peuplades sans musique Bien sûr, tout ce manque de tendre Et il n'y a plus d'Amérique Bien sûr, l'argent n'a pas d'odeur Mais pas d'odeur vous monte au nez Bien sûr, on marche sur les fleurs Mais, mais voir un ami pleurer! Bien sûr, il y a nos défaites Et puis la mort qui est tout au bout Nos corps inclinent déjà la tête Étonnés d'être encore debout Bien sûr, les femmes infidèles Et les oiseaux assassinés Bien sûr, nos cœurs perdent leurs ailes Mais, mais voir un ami pleurer! Bien sûr, ces villes épuisées Par ces enfants de cinquante ans Notre impuissance à les aider Et nos amours qui ont mal aux dents Bien sûr, le temps qui va trop vite Ces métro remplis de noyés La vérité qui nous évite Mais, mais voir un ami pleurer! Bien sûr, nos miroirs sont intègres Ni le courage d'être juif Ni l'élégance d'être nègre On se croit mèche, on n'est que suif Et tous ces hommes qui sont nos frères Tellement qu'on n'est plus étonné Que, par amour, ils nous lacèrent Mais, mais voir un ami pleurer! Zangra Paroles et Musique: Jacques Brel 1962 note: inspiré du personnage de Drogo dans "Le désert des Tartares", roman de Dino Buzzati Je m'appelle Zangra et je suis lieutenant Au fort de Belonzio qui domine la plaine D'où l'ennemi viendra qui me fera héros En attendant ce jour, je m'ennuie quelquefois Alors, je vais au bourg voir les filles en troupeaux Mais elles rêvent d'amour et moi de mes chevaux Je m'appelle Zangra et déjà capitaine Au fort de Belonzio qui domine la plaine D'où l'ennemi viendra qui me fera héros En attendant ce jour, je m'ennuie quelquefois Alors, je vais au bourg voir la jeune Consuelo Mais elle parle d'amour et moi de mes chevaux Je m'appelle Zangra, maintenant commandant Au fort de Belonzio qui domine la plaine D'où l'ennemi viendra qui me fera héros En attendant ce jour, je m'ennuie quelquefois Alors, je vais au bourg, boire avec Don Pedro Il boit à mes amours et moi à ses chevaux Je m'appelle Zangra, je suis vieux colonel Au fort de Belonzio qui domine la plaine D'où l'ennemi viendra qui me fera héros En attendant ce jour, je m'ennuie quelquefois Alors, je vais au bourg, voir la veuve de Pedro Je parle enfin d'amour mais elle de mes chevaux Je m'appelle Zangra, hier trop vieux général J'ai quitté Belonzio qui domine la plaine Et l'ennemi est là, je ne serai pas héros |
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