Les paroles de 142 chansons :: Brel Jacques
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КАТЕГОРИИ КНИГПОСЛЕДНИЕ ОТЗЫВЫ О КНИГАХМихаил (19.04.2017 - 06:11:11) Антихрист666 (18.04.2017 - 21:05:58) Ладно, теперь поспешили вы... (18.04.2017 - 20:50:34) Роман (18.04.2017 - 18:12:26) АНДРЕЙ (18.04.2017 - 16:42:55) СЛУЧАЙНОЕ ПРОИЗВЕДЕНИЕКаков человек по душе, по уму? 27.08.10 - 21:05 Хотите чтобы ваше произведение или ваш любимый стишок появились здесь? добавьте его! |
Musique: Jacques Brel amp; Gérard Jouannest 1962
C'était au temps où Bruxelles rêvait C'était au temps du cinéma muet C'était au temps où Bruxelles chantait C'était au temps où Bruxelles bruxelait Place de Broukère on voyait des vitrines Avec des hommes des femmes en crinoline Place de Broukère on voyait l'omnibus Avec des femmes des messieurs en gibus Et sur l'impériale Le cœur dans les étoiles Y avait mon grand-père Y avait ma grand-mère Il était militaire Elle était fonctionnaire Il pensait pas elle pensait rien Et on voudrait qu'je sois malin C'était au temps où Bruxelles chantait C'était au temps du cinéma muet C'était au temps où Bruxelles rêvait C'était au temps où Bruxelles bruxelait Sur les pavés de la place Sainte-Catherine Dansaient les hommes les femmes en crinoline Sur les pavés dansaient les omnibus Avec des femmes des messieurs en gibus Et sur l'impériale Le cœur dans les étoiles Y avait mon grand-père Y avait ma grand-mère Il avait su y faire Elle l'avait laissé faire Ils l'avaient donc fait tous les deux Et on voudrait qu'je sois sérieux C'était au temps où Bruxelles rêvait C'était au temps du cinéma muet C'était au temps où Bruxelles dansait C'était au temps où Bruxelles bruxelait Sous les lampions de la place Sainte-Justine Chantaient les hommes les femmes en crinoline Sous les lampions dansaient les omnibus Avec des femmes des messieurs en gibus Et sur l'impériale Le cœur dans les étoiles Y avait mon grand-père Y avait ma grand-mère Il attendait la guerre Elle attendait mon père Ils étaient gais comme le canal Et on voudrait qu'j'aie le moral C'était au temps où Bruxelles rêvait C'était au temps du cinéma muet C'était au temps où Bruxelles chantait C'était au temps où Bruxelles bruxelait C'est comme ça Paroles et Musique: Jacques Brel 1955 Dans les campagnes y a les filles Les filles qui vont chercher l'eau A tire-larigot Les filles font la file gentille Et tout en parlant tout haut Les filles font la file gentille Et tout en parlant tout haut Du feu et de l'eau C'est comme ça depuis que le monde tourne Y a rien à faire pour y changer C'est comme ça depuis que le monde tourne Et il vaut mieux ne pas y toucher Près des filles y a les garçons Les longs, les minces et les gras Qui rigolent tout bas Les noirs, les roses et les blonds Qui parlent de leur papa Les noirs, les roses et les blonds Qui parlent de leur papa Et des yeux doux d'Isa Y a les garçons, y a les papas Qui ont l'air graves et sévères Et qui sentent la bière Ils crient pour n'importe quoi Et sortent le soir par derrière Ils crient pour n'importe quoi Et sortent le soir par derrière Pour jouer au poker C'est comme ça depuis que le monde tourne Y a rien à faire pour y changer C'est comme ça depuis que le monde tourne Et il vaut mieux ne pas y toucher Dans les cafés y a les copains Et tous les verres qu'on boit à vide Y a aussi les verres vides Et les copains qu'on aime bien Vous font rentrer à l'aube livide Et les copains qu'on aime bien Vous font rentrer à l'aube livide Toutes les poches vides Près des copains il y a la ville La ville immense et inutile Où je me fais de la bile La ville avec ses plaisirs vils Qui pue l'essence d'automobile La ville avec ses plaisirs vils Qui pue l'essence d'automobile Ou la guerre civile C'est comme ça depuis que le monde tourne Y a rien à faire pour y changer C'est comme ça depuis que le monde tourne Et il vaut mieux ne pas y toucher Près de la ville il y a la campagne Où les filles brunes ou blondes Dansent à la ronde Et par la plaine par la montagne Laissons-les fermer la ronde Et par la plaine par la montagne Laissons-les fermer la ronde Des braves gens du monde C'est comme ça depuis que le monde tourne Y a rien à faire pour y changer C'est comme ça depuis que le monde tourne Et il vaut mieux ne pas y toucher Et il vaut mieux ne pas y toucher Et il vaut mieux ne pas y toucher Casse-pompon Paroles et Musique: Jacques Brel 1962 Mon ami est un type énorme Il aime la trompette et le clairon Tout en préférant le clairon Qu'est une trompette en uniforme Mon ami est une valeur sûre Qui dit souvent, sans prétention Qu'à la minceur des épluchures On voit la grandeur des nations Subséquemment, subséquemment Subséquemment que j'comprends pas Pourquoi souvent, ses compagnons L'appellent L'appellent Caporal casse-pompon Mon ami est un doux poète Dans son jardin, quand vient l'été Faut le voir planter ses mitraillettes Ou bien creuser ses petites tranchées Mon ami est homme plein d'humour C’est lui, c’est lui qui a trouvé ce bon mot Que je vous raconte à mon tour: "Ich slaffen at si auuz wihr prellen zie" Subséquemment, subséquemment Subséquemment que j'comprends pas Pourquoi souvent, ses compagnons L'appellent L'appellent Caporal casse-pompon Mon ami est un doux rêveur Pour lui Paris, c'est une caserne Et Berlin, un petit champ de fleurs Qui va de Moscou à l'Auvergne Son rêve: revoir Paris au printemps Redéfiler à la tête de son groupe En chantant comme tous les vingt-cinq ans: "Baisse ta gaine Gretchen que je baise ta croupe (ein, zwei)" Subséquemment, subséquemment Subséquemment que nous ne comprenons Comment nos amis les Franzosen Ils osent, ils osent l'appeler Caporal casse-pompon (ein, zwei) Ces gens-là Paroles et Musique: Jacques Brel 1966 autres interprètes: Ange (1977), Michel Delpech, Noir Désir (1998) D’abord, d’abord, y a l’aîné Lui qui est comme un melon Lui qui a un gros nez Lui qui sait plus son nom Monsieur tellement qu'y boit Tellement qu'il a bu Qui fait rien de ses dix doigts Mais lui qui n'en peut plus Lui qui est complètement cuit Et qui s'prend pour le roi Qui se saoule toutes les nuits Avec du mauvais vin Mais qu'on retrouve matin Dans l'église qui roupille Raide comme une saillie Blanc comme un cierge de Pâques Et puis qui balbutie Et qui a l'œil qui divague Faut vous dire, Monsieur Que chez ces gens-là On ne pense pas, Monsieur On ne pense pas, on prie Et puis, y a l'autre Des carottes dans les cheveux Qu'a jamais vu un peigne Qu'est méchant comme une teigne Même qu'il donnerait sa chemise A des pauvres gens heureux Qui a marié la Denise Une fille de la ville Enfin d'une autre ville Et que c'est pas fini Qui fait ses p'tites affaires Avec son p'tit chapeau Avec son p'tit manteau Avec sa p'tite auto Qu'aimerait bien avoir l'air Mais qui a pas l'air du tout Faut pas jouer les riches Quand on n'a pas le sou Faut vous dire, Monsieur Que chez ces gens-là On n'vit pas, Monsieur On n'vit pas, on triche Et puis, il y a les autres La mère qui ne dit rien Ou bien n'importe quoi Et du soir au matin Sous sa belle gueule d'apôtre Et dans son cadre en bois Y a la moustache du père Qui est mort d'une glissade Et qui r'garde son troupeau Bouffer la soupe froide Et ça fait des grands flchss Et ça fait des grands flchss Et puis y a la toute vieille Qu'en finit pas d'vibrer Et qu'on attend qu'elle crève Vu qu'c'est elle qu'a l'oseille Et qu'on n'écoute même pas C'que ses pauvres mains racontent Faut vous dire, Monsieur Que chez ces gens-là On n'cause pas, Monsieur On n'cause pas, on compte Et puis et puis Et puis il y a Frida Qui est belle comme un soleil Et qui m'aime pareil Que moi j'aime Frida Même qu'on se dit souvent Qu'on aura une maison Avec des tas de fenêtres Avec presque pas de murs Et qu'on vivra dedans Et qu'il fera bon y être Et que si c'est pas sûr C'est quand même peut-être Parce que les autres veulent pas Parce que les autres veulent pas Les autres ils disent comme ça Qu'elle est trop belle pour moi Que je suis tout juste bon A égorger les chats J'ai jamais tué de chats Ou alors y a longtemps Ou bien j'ai oublié Ou ils sentaient pas bon Enfin ils ne veulent pas Pa |
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